Les États-Unis refusent de sécuriser des convois humanitaires dans la région d'al-Tanf

Dans la région d'al-Tanf en Syrie où une base militaire américaine est déployée, le commandement américain refuse de sécuriser des convois humanitaires, selon le porte-parole du ministère russe de la Défense. Les Américains insistent pour que le fret humanitaire soit seulement transféré aux radicaux contrôlés par les États-Unis.
Sputnik

D'après le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov, le commandement américain refuse d'assurer la sécurité de convois humanitaires de l'Onu et du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) dans la région d'al-Tanf en Syrie.

Les Américains demandent de passer seulement le fret humanitaire aux groupes de radicaux contrôlés par les États-Unis. 

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«Le commandement américain d'al-Tanf ne veut pas garantir la sécurité de la livraison d'aide aux réfugiés envoyée par l'Onu et CICR. Il insiste pour remettre le fret humanitaire dont de l'eau, de la nourriture et des produits de première nécessité, aux groupes de radicaux qui n'obéissent qu'aux ordres des États-Unis», a déclaré Igor Konachenkov ce vendredi.

La garnison d'al-Tanf abrite une base militaire américaine en Syrie où sont formés et armés des détachements de l'opposition syrienne. Le camp de réfugiés de Rukban est situé dans une «zone de sécurité» à proximité de la base militaire américaine d'al-Tanf, déployée illégalement en avril 2017 sous le prétexte de la lutte antiterroriste. 

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Fin novembre dernier, le général Sergueï Kouralenko, commandant du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie, a annoncé que les États-Unis avaient fermé une zone de 55 km autour de leur base d'al-Tanf, isolant plus de 50.000 personnes ayant besoin d'aide humanitaire. Dès novembre, la Russie a proposé au commandement américain d'al-Tanf d'assurer conjointement la sécurité de la livraison de l'aide aux réfugiés. La coalition dirigée par les États-Unis a accepté d'aider, mais a déclaré ne pas avoir reçu la confirmation que les autorités syriennes étaient prêtes à laisser passer les convois.

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