L'Organisation internationale de la vigne et du vin a constaté une baisse historique de la production vinicole en Europe depuis 1957, lorsque la production est tombée à 173,8 millions d'hectolitres. Selon l'OIV, basée à Paris, la production a été de 250 millions d'hectolitres en 2017, marquant un recul de 8,6% de la production globale de vin par rapport aux 50 dernières années. La raison principale de ce déclin est une réduction importante de presque 15% de la production vinicole en Europe, l'une des régions les plus productives du monde dans ce domaine. L'OIV explique que la France a dernièrement subit des périodes de sécheresse et des tempêtes, apportant des conditions défavorables aux domaines vinicoles dans des régions déterminantes comme Bordeaux ou la Champagne.
Cependant, la production de vin reste élevée aux Etats-Unis et stable en Chine. L'Argentine a progressé par rapport à 2016, année lors de laquelle ses résultats ont été très moyens, tandis que la production de vin est en recul au Chili.
Malgré tous ces déclins, la consommation mondiale s'établit à 243 millions d'hectolitres, chiffre légèrement à la hausse, +1,8%, par rapport à l'année précédente.
Parmi les plus gros consommateurs mondiaux l'on retrouve les Etats-Unis, la France et la Chine, conservant leurs premières places.
Les exportations globales ont ainsi représentées 107,9 millions d'hectolitres en 2017, enregistrant une hausse de 3,4% par rapport à l'année précédente pour un montant de 30 milliards d'euros, lui aussi en hausse, avec +4,8% par rapport à l'année précédente.