Les subventions pour l'Europe de l'Est, dont la République tchèque, vont certainement diminuer, bien que les salaires tchèques soient bien inférieurs à la moyenne dans l'Union européenne et que la Tchéquie soit le quatrième pays avec le plus faible endettement au sein de l'UE, a indiqué Premysl Votava dans un entretien accordé à Sputnik.
«Notre pays a un taux de chômage parmi les plus bas en Europe. Bref, en économie, nous ne créons pas de problèmes pour l'UE. Et même en politique extérieure, la République tchèque respecte à la lettre les décisions de Bruxelles», a poursuivi l'interlocuteur de l'agence.
Et d'ajouter qu'en même temps, la Grèce et l'Espagne, pays de la fameuse «vieille garde» de l'Union européenne, figuraient parmi les États les plus endettés et ayant le plus haut taux de chômage.
«Par conséquent, la Grèce et l'Espagne bénéficient illégitimement des biens de l'UE. Pour ce qui est de l'Europe de l'Est, elle ne reste toujours que la "basse-cour" de l'Europe, ce qui explique sans doute cette décision de l'UE», s'est indigné le politicien.
Selon ce dernier, la République tchèque manque manifestement de personnalités politiques de taille pour promouvoir ses intérêts nationaux.
«À cause des sanctions antirusses, notre pays a perdu ses marchés traditionnels et s'est complètement soumis aux intérêts de l'Allemagne et de la France», a constaté avec amertume l'interlocuteur de Sputnik.