«Le Président Poutine n'apprécie pas la faiblesse. Une attitude amicale et de la souplesse ne le rendront pas plus gentil. À l'aide des sanctionnes en lien avec l'Est de l'Ukraine, nous devons obliger la Russie à remplir ses obligations en vertu des accords de Minsk avant que ces sanctions ne soient affaiblies», a-t-elle déclaré.
Pour justifier cette position, la ministre a parlé de «l'annexion de la Crimée par la Russie» et de la situation dans l'Est de l'Ukraine. Elle a aussi évoqué Bachar el-Assad et la ville d'Alep que «les pilotés russes ont enseveli sous les bombes».
Selon elle, la Russie, à la différence des pays occidentaux, a besoin de l'image d'un ennemi.
«C'est pourquoi il est important que nous puissions mener un dialogue avec Moscou en position d'unité et de force», a-t-elle conclu.
En citant des sources, le quotidien The Wall Street Journal a écrit mercredi qu'étant donné les nouvelles sanctions américaines contre la Russie, le ministre allemand des Finances, Olaf Scholz, aimerait obtenir des conditions particulières pour les entreprises allemandes lors de sa visite à Washington.
Les nouvelles sanctions antirusses risquent en effet de faire perdre à l'Allemagne des centaines de millions d'euros, d'après des PDG de géants industriels allemands dont Siemens, Daimler et Volkswagen, qui ont des usines en Russie et ne veulent pas être victimes de la détérioration des relations entre Moscou et Washington, selon le quotidien.