Ministre allemande de la Défense: «Poutine n’apprécie pas la faiblesse»

© AFP 2023 Gregor FischerUrsula von der Leyen
Ursula von der Leyen - Sputnik Afrique
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Alors que Berlin envisage de demander à Washington d'exempter les entreprises du pays des nouvelles sanctions américaines contre la Russie, la ministre allemande de la Défense appelle les pays occidentaux à renforcer leur position à l'encontre de la Russie.

Berlin - Sputnik Afrique
L'Allemagne perdrait «des milliards d'euros» à cause des sanctions antirusses des USA
Dans une interview accordée au journal Bild am Sonntag, la ministre allemande de la Défense, Ursula von der Leyen, a souligné la nécessité de faire pression sur la Russie à l'aide des sanctions.

«Le Président Poutine n'apprécie pas la faiblesse. Une attitude amicale et de la souplesse ne le rendront pas plus gentil. À l'aide des sanctionnes en lien avec l'Est de l'Ukraine, nous devons obliger la Russie à remplir ses obligations en vertu des accords de Minsk avant que ces sanctions ne soient affaiblies», a-t-elle déclaré.

Pour justifier cette position, la ministre a parlé de «l'annexion de la Crimée par la Russie» et de la situation dans l'Est de l'Ukraine. Elle a aussi évoqué Bachar el-Assad et la ville d'Alep que «les pilotés russes ont enseveli sous les bombes».

Selon elle, la Russie, à la différence des pays occidentaux, a besoin de l'image d'un ennemi.

«C'est pourquoi il est important que nous puissions mener un dialogue avec Moscou en position d'unité et de force», a-t-elle conclu.

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Sanctions antirusses: Berlin cherche à tirer son épingle du jeu imposé par Washington

En citant des sources, le quotidien The Wall Street Journal a écrit mercredi qu'étant donné les nouvelles sanctions américaines contre la Russie, le ministre allemand des Finances, Olaf Scholz, aimerait obtenir des conditions particulières pour les entreprises allemandes lors de sa visite à Washington.

Les nouvelles sanctions antirusses risquent en effet de faire perdre à l'Allemagne des centaines de millions d'euros, d'après des PDG de géants industriels allemands dont Siemens, Daimler et Volkswagen, qui ont des usines en Russie et ne veulent pas être victimes de la détérioration des relations entre Moscou et Washington, selon le quotidien.

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