Des généticiens de l'Université du Queensland, en Australie, ont découvert dans l'ADN humain des indices prouvant que des changements évolutifs s'opéraient en nous pratiquement à l'instant même.
Ils ont étudié des informations portant sur 126.545 personnes dans la Biobank, une base anonyme de données de santé au Royaume-Uni, pour établir les différences entre les générations. Après avoir analysé les génomes, ils ont découvert notamment des indices de sélection négative, qui est l'élimination de mutations apportant un désavantage à l'organisme, a indiqué la revue Science Alert dans un article.
Toutefois, une étude réalisée quelques années plus tôt a montré que les changements évolutifs se développaient assez fréquemment, mais qu'ils étaient loin de «prendre racine» définitivement. En effet, il faut compter environ un million d'années pour qu'un trait évolutif se développe et dure.