Les frappes occidentales ont été menées en violation du droit international et auront des effets destructifs sur le système des relations internationales, ont communément déclaré Vladimir Poutine et le Président iranien Hassan Rohani, dans un entretien téléphonique au lendemain de l'attaque.
«Il a été constaté que cette action illégale porte un important préjudice aux perspective du règlement politique en Syrie», indique la présidence russe dans un communiqué.
«Dans le cas où des actions similaires faites en violation de la Charte de l'Onu se répétaient, cela débouchera inévitablement au chaos dans les relations internationales», a indiqué Vladimir Poutine à son homologue iranien.
La Russie, l'Iran et la Turquie se sont portés garants du règlement syrien. Cet entretien avec M. Rohani intervient au lendemain de la conversation téléphonique entre Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan, également pour discuter des frappes.
Pour justifier leurs actions, Washington et ses alliés ont affirmé que ces frappes étaient une riposte à l'attaque chimique présumée dans la ville de Douma.
Les autorités syriennes ont toujours démenti cette attaque alors que le ministère russe de la Défense a déclaré qu'il s'agissait d'une mise en scène.