Dans la foulée des frappes de la coalition internationale contre Damas, Mikhaïl Gorbatchev s'est prononcé sur ses conséquences éventuelles:
«Je pense que personne n'a besoin de cette attaque, compte tenu de la manière dont on en parle et de ses résultats. Elle ressemble à un entraînement, avant qu'on ne se mette à tirer pour de vrai. C'est inacceptable. Cela n'aboutira à rien de bon», a-t-il fait remarquer.
Les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ont mené dans la nuit de vendredi à samedi des frappes coordonnées en Syrie en représailles à l'attaque chimique présumée menée le week-end dernier à Douma, dans la Ghouta orientale.
Le ministère russe de la Défense a indiqué samedi matin qu'aucun des missiles tirés contre la Syrie n'était entré dans les secteurs de Tartous et de Hmeimim, les bases navale et aérienne utilisées par les forces russes et protégées par des systèmes de missiles sol-air.