L'ambassadeur de Russie à Londres, Alexandre Iakovenko, a accueilli avec surprise l'affirmation selon laquelle Skripal, réfugié en Angleterre en 2010 à l'issue d'un échange de prisonniers, et sa fille étaient surveillés par les services secrets russes depuis au moins 2013.
«Pourquoi n'avons-nous pas entendu nos collègues britanniques se plaindre plus tôt? Nous n'avons pas vu aucun signe provenant des autorités britanniques montrant qu'elles n'étaient pas satisfaites des conditions de vie de Skripal au Royaume-Uni, et exprimaient des doute concernant une surveillance à son encontre», a poursuivi l'ambassadeur.
La Russie a toujours démenti les allégations de Londres. Début avril, les chercheurs du laboratoire britannique de Porton Down ont reconnu ne pas être en mesure d'établir le pays d'où provenait l'agent innervant utilisé dans cette tentative d'assassinat. Le gouvernement russe a demandé à Londres à plusieurs reprises de lui permettre de participer à cette enquête.