«Nous pouvons détisser la logique. Toute la situation à Salisbury repose sur une interprétation forcée des événements et sur des provocations contre la Russie. Nous pouvons la retracer dans des articles de journaux, la voir dans les yeux des homme politiques britanniques. C’est fait pour que la Russie soit présentée sous un mauvais jour», a expliqué l’ambassadeur.
Et d’ajouter que, comme il s’agit d’une arme chimique, on pouvait établir un lien avec la situation dans la ville syrienne de Douma. «Nous y voyons une projection de l’idée selon laquelle la Russie soutiendrait tout ce qui est liée d’une manière ou d’une autre aux armes chimiques et violerait ainsi le droit international», a expliqué M.Iakovenko.
Les tensions entre la Russie et le Royaume-Uni ont crû après la survenue de l’incident qui s’est produit début mars à Salisbury, quand l’ancien agent double, Sergueï Skripal, et sa fille Ioulia ont été empoisonnés. La partie britannique a accusé la Russie d'être derrière l'empoisonnement des Skripal, sans toutefois présenter de preuves pour appuyer ses allégations que la Russie a catégoriquement rejetées.
Damas a qualifié les accusations portées contre l'armée syrienne liées aux armes chimiques de peu convaincantes. La partie syrienne a plus d'une fois souligné que tout son arsenal chimique avait été évacué du pays en 2014 sous le contrôle de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).