Quand un prince saoudien laisse en France des dettes à caractère pornographique

Le prince Saud Al-Faiçal aurait commandé l’année de sa mort à une entreprise française le tournage d’un film personnalisé mettant en scène sa maîtresse, et ne l’a jamais payé. Trois ans après sa mort, les héritiers refusent de payer la facture pour ce film pornographique …
Sputnik

Le prince saoudien Saud Al-Faiçal, ex-ministre saoudien des Affaires étrangères décédé en 2015, a laissé derrière lui une ardoise de près de 100.000 euros auprès d'une entreprise française qui produisait des films pornographiques personnalisés, révèle le JDD.

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Selon l'entreprise Atyla, la société plaignante, le prince Saud Al-Faiçal avait commandé des films mettant en scène sa maîtresse marocaine ainsi qu'une star du porno. Atyla explique ainsi avoir eu de longs échanges par courrier électronique avec un représentant du prince, dans lesquels il détaillait les scènes qui devaient être produites. Le tournage a eu ensuite lieu dans un hôtel particulier du 16e arrondissement de Paris appartenant au prince Saud Al-Faiçal, qu'il occupait avec son épouse et ses enfants lors de leurs séjours dans la capitale française.

Trois ans après le décès du prince, ses héritiers refusent de payer la facture. La justice française a été saisie.

«Pour préserver la bienséance des débats, la SARL Atyla ne verse pas à ce stade au dossier les films réalisés […] mais se réserve la possibilité de le faire si la SCI 25 avenue Bugeaud persistait à nier la créance», a averti Me Ivan Itzkovitch, avocat de la partie plaignante.

Comme l'a déjà pronostiqué un habitué du tribunal des Hauts-de-Seine, «si ça va au bout, on va rigoler à l'audience!».

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