D'après Alexander Graf Lambsdorff, il serait juste que dans cette situation l'Allemagne se trouve du côté de ses partenaires occidentaux.
La position de Merkel paraît parfaitement logique dans ces circonstances, étant donné qu'une attaque contre la Syrie pourrait provoquer une riposte des forces armées russes contre l'Occident et, à en juger par les préparatifs en Russie, pas seulement depuis le territoire syrien et la Méditerranée. Selon les communiqués des médias russes, les missiles Iskander sont passés en état d'alerte, notamment dans la région de Kaliningrad.
Visiblement, Angela Merkel et Heiko Maas ont parfaitement conscience des risques que représenterait pour l'Allemagne une implication dans un tel conflit. Ce n'est pas l'avis du parti FDP. Récemment, son leader Christian Lindner a déclaré au journal Welt am Sonntag que l'Occident devait être prêt à une course aux armements pour forcer Moscou à changer de politique. De plus, selon le président du FDP, l'Allemagne ne doit pas exiger le retrait de son territoire des armes nucléaires américaines déployées dans la région occidentale d'Eifel. Et d'ajouter que «c'est aux USA de prendre une décision concernant la modernisation de ces armements». Difficile de dire si Christian Lindner se rend compte du fait qu'il met en danger la population civile de cette région.
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