L'antipathie de la chancelière allemande Angela Merkel pour les Russes s'expliquerait par… le fait que dans son enfance, un soldat soviétique lui a dérobé son vélo! C'est du moins ce qu'affirme dans son livre de mémoires l'ex-président des Chemins de fer russes Vladimir Iakounine.
«Je me souviens qu'en 2008, j'ai demandé au président de Siemens Peter Löscher pourquoi, lors de rencontres avec les Russes, la chancelière communiquait avec eux via un interprète alors qu'elle était née en Allemagne de l'Est et parlait bien le russe. […] Je n'arrivais pas à comprendre pourquoi une personne qui parle le russe aussi bien que Mme Merkel ne le pratique pas au
Selon lui, deux semaines après, il a eu l'occasion de parler en personne à Angela Merkel à Berlin.
«Elle m'a salué devant les portes de son bureau et s'est tout de suite mise à me parler en russe. Elle a dit: "Monsieur Iakounine, vous avez raison, j'ai vraiment peur de parler russe. Quand j'étais enfant, un soldat soviétique a volé mon vélo, et je ressens depuis un sentiment qu'on pourrait, je pense, qualifier d'antipathie pour les Russes"», raconte l'ex-responsable.