Ainsi, en septembre 2013, il a sommé le Président Obama de ne pas attaquer la Syrie, démarche qui serait, selon lui, lourde de conséquences désavantageuses pour les Etats-Unis. Deux jours après, M.Trump a réitéré son appel, invitant le chef de la Maison-Blanche à «oublier la Syrie» et à «rendre sa grandeur à l'Amérique»:
Auparavant, il avait estimé que les «rebelles» syriens ne valaient pas mieux que le «régime» de Damas. «Qu'obtiendrons-nous en échange de nos vies et de nos milliards? Zéro»:
«Rappelez-vous que tous ces "combattants pour la liberté" en Syrie veulent diriger des avions sur nos immeubles», avertissait Donald Trump en août 2013:
Au mois à deux reprises, le milliardaire républicain a souligné sur son compte Twitter que toute frappe visant la Syrie devait être approuvée par le Congrès:
«Que gagnerions-nous à bombarder la Syrie, sinon plus d'endettement et un possible conflit à long terme? Obama a besoin de l'approbation du Congrès».
Or, la présumée attaque chimique à Douma a de toute évidence ému Donald Trump à un tel point qu'il a lui-même oublié de demander l'avis du Congrès avant de menacer la Syrie de frappes imminentes… toujours sur son compte Twitter.