«Vous voyez tout à fait la position non-constructive prise par certains pays, y compris par les États-Unis. Ils refusent à priori de regarder la réalité en face et mettent des étiquettes sur des faits d'utilisation de substances toxiques dans la Ghouta», a déclaré M.Peskov aux journalistes.
Cela étant, ces pays négligent le besoin d'une enquête impartiale de ces incidents, a souligné le porte-parole du Président russe.
«Aucun d'entre eux n'a parlé de la nécessité de mener une enquête impartiale. Autrement dit, coller des étiquettes et rendre des verdicts sans aucune enquête sont devenus une habitude», a-t-il ajouté.
Toutefois, la Russie ne renoncera pas aux efforts diplomatiques pour régler la crise syrienne.
«Sans aucun doute, cela réduit la marge de manœuvre des efforts diplomatiques. Mais cela ne veut pas dire que la partie russe entend refuser de travailler activement dans le domaine diplomatique. Ce travail sera naturellement poursuivi», a conclu Dmitri Peskov.
La diplomatie russe a pour sa part qualifié d'«intox» les informations sur une attaque chimique en Syrie.
Dans la nuit du 8 au 9 avril, la base aérienne syrienne Tiyas, située entre Homs et Palmyre, a été attaquée avec des missiles. Selon le ministère russe de la Défense, la frappe a été réalisée par deux chasseurs israéliens F-15.
Les médias syriens ont qualifié la frappe aérienne d'«agression israélienne» et ont évoqué des morts et des blessés.