Le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie a annoncé que les médecins en poste dans la ville syrienne de Douma ont démenti avoir admis récemment des patients avec des symptômes d'empoisonnement toxique.
«Les médecins syriens de Douma ont démenti les informations faisant état de l'arrivée de patients présentant des signes d'empoisonnement chimique», a annoncé lundi le Centre.
Dans un communiqué, le Centre cite des médecins qui affirment n'avoir soigné ces derniers jours que des individus ayant des «blessures habituelles», typiques dans une guerre menée avec des armes conventionnelles.
Les radicaux du groupe Jaych al-Islam ont précédemment accusé les forces gouvernementales syriennes d'avoir eu recours, samedi 7 avril, à des armes chimiques contre un hôpital de Douma, dans la Ghouta orientale. Ces allégations ont été reprises par les puissances occidentales, le Président américain Donald Trump ayant estimé que la Syrie devrait «payer le prix fort pour l'attaque chimique».
La diplomatie russe a pour sa part qualifié d'«intox» les informations sur une attaque chimique en Syrie.