«Comme Tic et Tac, les services spéciaux britanniques se sont précipités au secours de Boris Johnson et Theresa May», a déclaré l'ambassadeur russe à l'Onu Vassili Nebenzia.
Il a en outre fait remarquer qu'il existait des centaines de moyens bien plus simples de liquider une personne indésirable, mais ceux qui ont attenté à la vie de l'espion britannique Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia, ont, pour une raison inexpliquée, choisi «le moyen le plus risqué et dangereux». Vassili Nebenzia a également suggéré à Boris Johnson de lire d'autres œuvres de Fiodor Dostoevski que Crime et Châtiment.
Et de poursuivre:
«O tempora, o mores, où est passée la bonne vieille Angleterre? A défaut de faits et de preuves, les versions ne manquent pas. La maison de Skripal, la poignée de porte, les fleurs, le sarrasin ou plutôt les feuilles de laurier?», a déclaré Vassili Nebenzia.
Il a, par ailleurs, souligné que la substance Novitchok n'était pas un brevet russe.
Le 4 mars dernier, Sergueï Skripal et sa fille Ioulia ont été retrouvés inconscients aux abords d'un centre commercial de Salisbury. Une semaine plus tard, la Première ministre britannique, Theresa May, a accusé la Russie d'être derrière l'empoisonnement des Skripal, sans toutefois présenter de preuves pour appuyer ses allégations, avant d'expulser 23 diplomates russes du Royaume-Uni.