Commentant la situation à la frontière avec la bande de Gaza, où 16 personnes ont été tuées par l’armée israélienne et plus de 1.000 blessés, le président de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a évoqué la nécessité de déployer les Casques bleus et a présenté ses condoléances aux familles des victimes, qualifiant les actes du gouvernement de l’État hébreu de «violence» et de «cruauté sans borne».
Parmi d’autres personnalités politiques françaises ayant exprimé leur indignation par les actes d’Israël figure Nathalie Arthaud, porte-parole de Lutte ouvrière, qui a souligné que Tsahal avait répondu «par le massacre aux protestations légitimes» du peuple palestinien.
«La droite et l'extrême droite israélienne poursuivent leur politique du pire», a constaté Benoît Hamon, leader du mouvement Génération.s.
Le député La France insoumise de Seine-Saint-Denis Éric Coquerel a quant à lui blâmé la mollesse des réactions de la France et de l’Onu.
Anne-Laure Cattelot, députée LREM de la 12e circonscription du Nord, a pour sa part appelé à arrêter les meurtres, rappelant qu’ils n’avaient jamais fait avancer les conflits.
Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de Corse, s’est également exprimé sur le sujet.
Parmi les personnalités politiques ayant exprimé leur solidarité avec les Palestiniens figure notamment Philippe Poutou, porte-parole du NPA.
«L'impunité de Netanyahou doit cesser!», estime Clémentine Autain, députée La France insoumise de Seine-Saint-Denis.
Des dizaines de milliers de Palestiniens ont tenu vendredi des manifestations le long de la frontière entre la bande de Gaza et Israël à l’occasion de la Journée de la terre, exigeant le retour des Palestiniens sur leurs terres. Les rassemblements ont vite dégénéré en affrontements avec l’armée, faisant 16 morts et plus de 1.000 blessés.
Le 30 mars est le jour à partir duquel des milliers de Gazaouis, coupés du monde en raison du blocus israélien et de la fermeture quasi-permanente de la frontière avec l'Égypte, sont appelés à camper pendant un mois et demi non loin de la barrière qui clôt la frontière de Gaza avec Israël.
Ces six semaines de protestation, baptisées «grande marche du retour», sont dédiées au droit au retour des Palestiniens qui, par centaines de milliers, ont été chassés de leurs terres ou ont fui lors de la guerre ayant suivi la création d'Israël en 1948.