Commentant la situation à la frontière avec la bande de Gaza, où 16 personnes ont été tuées par l’armée israélienne et plus de 1.000 blessés, le président de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a évoqué la nécessité de déployer les Casques bleus et a présenté ses condoléances aux familles des victimes, qualifiant les actes du gouvernement de l’État hébreu de «violence» et de «cruauté sans borne».
Condoléances aux familles des marcheurs palestiniens assassinés à #Gaza. La violence et la cruauté sans borne du gouvernement d'Israël allume volontairement un incendie sans limite. Les casques bleus doivent être déployés.
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 31 mars 2018
Parmi d’autres personnalités politiques françaises ayant exprimé leur indignation par les actes d’Israël figure Nathalie Arthaud, porte-parole de Lutte ouvrière, qui a souligné que Tsahal avait répondu «par le massacre aux protestations légitimes» du peuple palestinien.
#GrandeMarcheDeRetour #Gaza: L’armée de l’Etat d’#Israël répond par le massacre aux protestations légitimes des #Palestiniens: Spoliations, #colonisation, répression.Le #sionisme est une impasse sanglante pour les deux peuples! https://t.co/PEDXbt0exz
— Nathalie Arthaud (@n_arthaud) 31 mars 2018
«La droite et l'extrême droite israélienne poursuivent leur politique du pire», a constaté Benoît Hamon, leader du mouvement Génération.s.
Tragique escalade de la violence contre les palestiniens. La "marche du retour" endeuillée par la mort de 12 manifestants tués par balle. La droite et l'extrême droite israélienne poursuivent leur politique du pire. @GenerationsMvt pic.twitter.com/84R8nS6VoE
— Benoît Hamon (@benoithamon) 30 mars 2018
Le député La France insoumise de Seine-Saint-Denis Éric Coquerel a quant à lui blâmé la mollesse des réactions de la France et de l’Onu.
L’armée israélienne tue 16 palestiniens et en blesse des centaines à #Gaza? L’Onu de dit « ému » & la France « inquiète ». Cette molesse des réactions face à un gouvernement qui bafoue le droit international, opprime et massacre un peuple, est une indignité et une faute
— Eric Coquerel (@ericcoquerel) 31 mars 2018
Anne-Laure Cattelot, députée LREM de la 12e circonscription du Nord, a pour sa part appelé à arrêter les meurtres, rappelant qu’ils n’avaient jamais fait avancer les conflits.
Parce que la violence n’a jamais et ne résoudra jamais rien… des morts de plus ne feront pas avancer le conflit… 🙏🏼🕊 #gaza #Israel #Palestine #Peace #nomorekillings
— Anne-Laure Cattelot (@ALCattelot) 31 mars 2018
Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de Corse, s’est également exprimé sur le sujet.
"Journée de la terre" qui tourne au bain de sang de manifestants pacifiques à Gaza ou la chronique de catastrophes annoncées, présentes et à venir… urgent et indispensable de revenir à la lettre et à l'esprit des Accords de paix entre Israël et Palestine https://t.co/pa2v8mdywF
— Gilles Simeoni (@Gilles_Simeoni) 31 mars 2018
Parmi les personnalités politiques ayant exprimé leur solidarité avec les Palestiniens figure notamment Philippe Poutou, porte-parole du NPA.
Solidarité avec les PalestinienEs face aux crimes de l’État d’Israël!https://t.co/6JqLNZPDOY pic.twitter.com/yTVjMYp6EY
— Philippe Poutou (@PhilippePoutou) 30 mars 2018
«L'impunité de Netanyahou doit cesser!», estime Clémentine Autain, députée La France insoumise de Seine-Saint-Denis.
Nouveaux assassinats de Palestiniens. L'impunité de Netanyahou doit cesser!
— Clémentine Autain (@Clem_Autain) 30 mars 2018
Le chemin de la paix, pour les Palestiniens et les Israéliens, suppose la fin de la de la colonisation et de l'oppression du peuple palestinien.https://t.co/dyHSRQG6nS
Des dizaines de milliers de Palestiniens ont tenu vendredi des manifestations le long de la frontière entre la bande de Gaza et Israël à l’occasion de la Journée de la terre, exigeant le retour des Palestiniens sur leurs terres. Les rassemblements ont vite dégénéré en affrontements avec l’armée, faisant 16 morts et plus de 1.000 blessés.
Le 30 mars est le jour à partir duquel des milliers de Gazaouis, coupés du monde en raison du blocus israélien et de la fermeture quasi-permanente de la frontière avec l'Égypte, sont appelés à camper pendant un mois et demi non loin de la barrière qui clôt la frontière de Gaza avec Israël.
Ces six semaines de protestation, baptisées «grande marche du retour», sont dédiées au droit au retour des Palestiniens qui, par centaines de milliers, ont été chassés de leurs terres ou ont fui lors de la guerre ayant suivi la création d'Israël en 1948.