Selon le ministre, «si la France considère un éventuel envoi de ses troupes en Syrie comme un soutien direct ou indirect aux groupes terroristes», il s'agit d'une erreur.
«Nous espérons que la France n'entreprenne pas une telle aventure», a-t-il déclaré.
Il a en outre qualifié une pareille initiative d'«occupation».
«Autrement dit, si la France tentait de déployer ses militaires dans le nord de la Syrie, ça serait une démarche illégale du point de vue du droit international. Les actions françaises pourraient être considérées comme une tentative d'occupation du sol syrien», a souligné M.Canikli.
Le 29 mars, Emmanuel Macron a reçu à l'Élysée une délégation venue de Syrie incluant des responsables militaires kurdes mais également des personnalités issues des institutions civiles liées à la coalition arabo-kurde des Forces démocratiques syriennes (FDS). Lors de cette rencontre, le Président français a assuré les Kurdes du «soutien» de la France.
«La coopération va être renforcée», a-t-elle affirmé.
«La France va renforcer son dispositif militaire», a précisé le représentant du Kurdistan syrien (Rojava) en France, Khaled Issa.
Le 30 mars, Paris a toutefois nié l'envoi annoncé par les Kurdes de renforts militaires, assurant «ne pas prévoir de nouvelle opération militaire sur le terrain dans le nord de la Syrie en dehors de la coalition internationale anti-Daech*».
*Organisation terroriste interdite en Russie