«Is fecit, cui prodest, il se peut que l’affaire Skripal ait été montée par la CIA»

L’affaire Skripal tient toujours en émoi l’opinion publique dans le monde. Londres accuse la Russie d’avoir empoisonné l’ex-espion sans présenter la moindre preuve. Dans un entretien accordé à Sputnik, le président du parti polonais Wolnosc, Janusz Korwin-Mikke a toutefois supposé l’implication de la CIA.
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Il y a aux États-Unis des milieux très puissants et influents, des néoconservateurs, qui aspirent à une guerre avec la Russie et la Chine et qui font tout pour y parvenir. Aussi, n'est-il pas du tout à exclure que l'affaire Skripal soit l'œuvre de la CIA, a déclaré à Sputnik Janusz Korwin-Mikke, président du parti polonais Wolnosc.

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«Is fecit, cui prodest, il se peut que l'affaire Skripal ait été montée par la CIA qui était intéressée à dresser l'opinion publique américaine et mondiale contre la Russie. […] Je ne crois absolument pas que la Russie soit impliquée dans l'empoisonnement de Sergueï Skripal. Un Russe a dit que la Russie ne l'aurait jamais fait et surtout avant le Mondial. […] La Russie n'y est aucunement intéressée», a poursuivi l'interlocuteur de l'agence.

Et de rappeler que, par le passé, la CIA avait déjà falsifié des informations afin de faire croire en la présence d'armes chimiques en Irak.

Cette fois, la CIA aurait exploité une certaine ressemblance de l'affaire Skripal avec l'assassinat de Litvinenko pour en accuser la Russie.
Selon M.Korwin-Mikke, contrairement aux intérêts de la Pologne, ses autorités actuelles, obéissant aveuglement aux États-Unis, ont adopté une position foncièrement antirusse.

«En tant qu'homme politique qui n'a aucun préjugé à l'égard de la Russie, je suis persuadé que dans la situation présente quand nous avons affaire à des démarches hostiles de la part de l'Ukraine, la Russie n'est pas pour nous un ennemi, mais un allié naturel», a souligné le Polonais.

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En novembre 2006, l'ex-officier du KGB Alexander Litvinenko, réfugié au Royaume-Uni, a été empoisonné à Londres. Les médecins ont détecté de hautes quantités de radiations, «probablement dues à une substance appelée Polonium 210», un isotope très radioactif issu de la fission nucléaire. En 2016, le rapport Owen conclut que le Kremlin «a probablement approuvé le meurtre à Londres d'Alexander Litvinenko» et affirme s'appuyer sur des preuves, mais ne les rend pas publiques, invoquant leur caractère «sensible».

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