Lors de sa dernière conférence de presse du 24 mars, le ministre hongrois Peter Szijjarto a commenté la récente prise d'otages dans le sud de la France.
«Le dernier attentat en France prouve qu'il y a un lien étroit entre immigration et terrorisme», a-t-il déclaré cité par The Hungary Journal.
L'homme politique a également fait part de ses préoccupations:
«La Hongrie considère l'immigration comme inutile et comme un danger vital. C'est le devoir national du gouvernement hongrois de protéger ses citoyens», a-t-il rajouté.
Précédemment, un autre ministre hongrois, celui de l'Économie, Mihaly Varga, a aussi insisté sur le lien entre les attaques terroristes et les vagues de migrants. À son avis, la migration aurait un coût considérable, il faut penser à ses conséquences sociales, aux problèmes de l'intégration et aux différences culturelles.
Un Français d'origine marocaine de 25 ans, Redouane Lakdim, fiché S, a mené plusieurs attaques vendredi 23 mars à Carcassonne et Trèbes (Aude), avant d'être abattu par le GIGN dans un supermarché Super U. Il s'était présenté comme «un soldat» du groupe djihadiste Daech*, qui a après coup revendiqué les attaques. Les attaques ont fait quatre morts, dont trois dans le supermarché, en comptant le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame qui a succombé à ses blessures le 24 mars, et 15 blessés.
*Organisation terroriste interdite en Russie