Cet hiver, près du lac de Tibériade, seulement 78% des précipitations annuelles moyennes sont tombées et dans les zones montagneuses du centre d'Israël il n'y en avait que 70%. Le déficit du bilan hydraulique du pays a atteint 2,5 milliards de mètres cubes.
À la fin de l'hiver, l'eau du lac de Tibériade n'atteignait même pas la ligne rouge, le niveau le plus bas, et se trouvait 50 centimètres en dessous. Cet été, le Tibériade pourrait être encore plus bas. Cela implique une augmentation de sa teneur en sel à un niveau menaçant l'écosystème du lac. Actuellement, cet indicateur est de 307 milligrammes par litre soit un tiers de la concentration à laquelle l'eau est considérée comme douce.
Sans cinq usines de dessalement construites ces dernières années, des Israéliens seraient en pénurie d'eau. Cela étant, les capacités existantes des installations de dessalement ne suffisent déjà plus. La Haute Autorité des eaux a annoncé la construction de deux usines supplémentaires, toutefois, elles ne seront pleinement opérationnelles que dans quatre ou cinq ans.