«Maintenant, il n'y a pas le moindre doute que toutes les actions de Londres visant la Russie ont pour but de créer une image de l'ennemi en inventant pour cela les motifs les plus absurdes. Le cap mis par les politiciens britanniques boycotter à grande échelle la Coupe du Monde en Russie est évident. Mais à quel prix? Au prix de provocations et d'insultes, d'affrontement des pays et des peuples, de la mise en péril de la paix et de la stabilité internationales? Pas un peu cher, non?» a-t-elle écrit sur sa page de Facebook.
Selon la diplomate, si l'empoisonnement de Skripal n'est toujours pas élucidé en raison de l'échec du Royaume-Uni à fournir les informations nécessaires, le cas de Boris Johnson est beaucoup plus clair.
«Il est évident qu'il est empoisonné par la haine et la méchanceté, qu'il manque de professionnalisme d'où sa goujaterie. C'est terrible d'y penser, mais cet homme est un représentant de la direction politique d'une puissance nucléaire qui a une responsabilité particulière pour agir sur la scène internationale et de préserver la paix», a-t-elle ajouté.
«Tout parallèle et toute comparaison de notre pays, qui a sacrifié des millions de vies dans la lutte contre le nazisme, s'est battu contre l'ennemi sur son territoire, puis a libéré l'Europe sont inacceptables par principe et ne sont pas dignes du chef de la diplomatie d'un état européen», a-t-elle conclu.
Intervenant mercredi dans le Parlement britannique, Boris Johnson a qualifié d' «incontestablement vraie» l'idée d'un député de comparer la Coupe du Monde de 2018 en Moscou avec les Jeux olympiques de 1936 dans l'Allemagne nazie. Le chef de la diplomatie britannique a également évoqué «la perspective nauséabonde de penser à la gloirification de Poutine durant cet événement sportif».