Sous une publication de l'ambassade de Russie à Londres, nombreux ont été les utilisateurs qui soit se sont excusés devant les Russes pour les propos de Johnson, soit les ont considérés comme honteux.
«Indépendamment des véritables causes derrière cet incident, c'est une folie absolue, et j'ai honte de la réaction du gouvernement britannique.»
«Boris Johnson ne parle pas au nom du peuple du Royaume-Uni.»
«Au nom de tous les Britanniques intelligents que je connais, je m'adresse aux Russes. Veuillez accepter nos sincères excuses pour les insultes scandaleuses et les accusations insensées de May et Johnson. Tout cela a un effet très nuisible sur nous aussi.»
«Je suis étonné que Boris Johnson, une personne éduquée, puisse faire des déclarations aussi infondées en l'absence de toute preuve contre la Fédération de Russie.»
«Boris Johnson est une honte de la civilisation occidentale, mais, malheureusement, il est en bonne compagnie.»
«Dire "extrêmement probable" n'est pas une preuve!»
D'autres ont suggéré que c'était plutôt «le secrétaire d'État des Affaires étrangères qui est extrêmement coupable de mensonges au public britannique» et ont souligné qu'il ne fallait le croire sur parole.
«Le Royaume-Uni, comme les États-Unis, accuse toujours la Russie, mais ils ne fournissent jamais de preuve.»
Plusieurs utilisateurs ont d'ailleurs mis en cause les compétences de Johnson: «Il ne devrait pas être autorisé à sortir sans la présence d'un adulte sans parler d'être secrétaire des Affaires étrangères».
«Je ne saisis pas. Est-ce que les politiciens britanniques essayent actuellement de paraître aussi incompétents que possible? Je dois dire qu'ils y réussissent vraiment!»
«Je dois admettre que Boris doit apprendre à savoir quand il faut fermer sa gueule», ont résumé d'autres.
La Première ministre britannique Theresa May a accusé la Russie d'implication dans l'empoisonnement de Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia, sans toutefois présenter de preuves tangibles pour appuyer ses allégations. Le Royaume-Uni a refusé de fournir des éléments de preuve, que Vassili Nebenzia, représentant permanent de la Russie auprès de l'Onu, avait demandés auparavant.