«J'espère que la coalition internationale conduite par les États-Unis prendra conscience de la nécessité de ne pas blanchir les extrémistes, comme cela se passe actuellement dans la Ghouta orientale, et de combattre avec intransigeance, continuellement et sans compromis les organisations terroristes, y compris le Front al-Nosra (interdit en Russie), quels que soient ses mimétismes et les noms qu'il s'invente », a déclaré Sergueï Lavrov en ouvrant à Astana une rencontre des ministres des Affaires étrangères russe, iranien et turc sur la Syrie.
Le ministre a également souligné la nécessité de «distinguer l'opposition armée constructive des terroristes».
La situation humanitaire dans la Ghouta orientale s'est aggravée ces dernières semaines. La résolution 2401 adoptée par l'Onu exige que les parties en conflit cessent les affrontements et assurent une trêve humanitaire d'au moins 30 jours sur l'ensemble du territoire syrien, mais les extrémistes continuent leurs pilonnages, témoigne le Centre russe pour la réconciliation.
D'après les données du Centre, près de 11.000 civils ont pu quitter la Ghouta orientale jeudi 15 mars. Mais au total il était prévu d'évacuer jusqu'à 13.000 personnes avant la fin de la journée.
Parallèlement, avec l'aide du Centre russe pour la réconciliation, un convoi humanitaire a livré 137 tonnes de nourriture et de médicaments dans la Ghouta orientale.
C'est la première évacuation massive dans le secteur, les premiers témoignages faisant état du fait que les radicaux ne laissaient pas sortir les habitants, sous peine de mort.