Les «exploits» des agents du Kremlin qui chuchotent quoi faire aux élites du monde entier

Aucune illusion d'optique, il ne faut pas ouvrir grand les yeux. La Russie «s'ingère», comme hobby, dans les élections d'autres pays, fait notoire, au moins pour les médias occidentaux. Même les législatives en Italie n'ont pas pu échapper à ses grandes mains. Faisons la liste complète des «exploits» russes et soyons prêts à de nouvelles singeries!
Sputnik

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Rien de sensationnel, c'est de ça que la Main du Kremlin s'occupe jour et nuit, alors que les rumeurs sur sa campagne syrienne ou les déplacements énergiques du Président Poutine ne sont diffusés que pour distraire l'attention. L'«ingérence russe» fait l'objet d'un tel nombre d'œuvres journalistiques qu'il serait plus facile d'énumérer les pays dont les affaires intérieures Moscou a préféré ne pas «modifier» à son goût.

En guise de preuve, pour ceux qui doutent encore, voici un récapitulatif des boulots difficiles que les pays occidentaux adorent attribuer au Kremlin.

L'Italie dans les griffes russes

Une fois les législatives en Italie écoulées, les résultats, ne correspondant pas apparemment aux intérêts de certains, ont montré Moscou comme grand coupable. Tandis que les populistes du Mouvement 5 Étoiles ont affiché des résultats en hausse fulgurante avec environ 32% des suffrages, l'ex-ambassadrice américaine auprès de l'Onu, Samantha Power, a déploré le fait que l'Italie avait «grossi la longue liste des pays où les élections ont été influencées par la Russie».

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Triste pour elle, mais le renseignement italien n'a pas détecté d'indices de la prétendue ingérence russe, ont constaté Mario Parente, le chef de l'Agence d'information de la sécurité intérieure, et Alberto Manenti, chef de l'Agence d'information de la sécurité extérieure.

Milos Zeman, un «Trump tchèque»

D'humeur festive après le Nouvel An, la Russie n'a pas tardé à se lancer dans son hobby et a «réélu» le dirigeant tchèque Milos Zeman. Avant le second tour de la présidentielle, son adversaire Jiri Drahos a affirmé que les services secrets russes faisaient preuve d'engouement pour la réélection de ce «Trump tchèque».

En observant ce dernier arriver en tête des élections, Drahos est devenu visiblement encore plus certain du rôle du Kremlin dans l'affaire, parce que le peuple ne pouvait, en aucun cas, faire ce choix lui-même.

Comme argument, Drahos a fait référence aux législatives d'octobre 2017, bien que le renseignement ait confirmé à plusieurs reprises qu'aucune implication étrangère n'avait pas été enregistrée sur cette période-là.

Berlin frissonnant face aux «hackers russes»

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A l'approche des élections au Bundestag, prévues pour septembre 2017, de hauts responsables allemands, dont Hans-Georg Maaßen, chef de l'Office fédéral de protection de la constitution, ont fait part de leurs nombreux doutes quant à la prétendue campagne de désinformation russe pour torpiller les élections. Tristement encore, le ministère allemand de l'Intérieur a dû reconnaitre que les forces de l'ordre n'avaient pas détecté de tentatives de piratage dans le but d'influencer la situation intérieure dans le pays.

Paris sûr de l'ingérence russe dans sa présidentielle

L'équipe d'Emmanuel Macron a suivi la tradition et s'est dite également persuadée d'une ingérence russe dans sa campagne… comme si elle était mécontente du résultat? Quelles qu'en soient les raisons, la France s'avère vraiment s'être efforcée d'attribuer un énorme pouvoir aux médias d'État russes, l'agence Sputnik et la chaîne RT, qui se seraient ingérés pour changer l'opinion publique, la détournant en faveur de «leurs» candidats François Fillon et Marine Le Pen. Mais pourquoi alors ses candidats ont-ils perdu vu la puissance russe extraordinaire telle qu'elle est décrite?

L'Europe du Sud-Est sous le vent «prorusse»

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L'année 2016, l'éminence grise russe semble avoir visité la Bulgarie et la Moldavie, sinon, comment expliquer la victoire des candidats dits «prorusses» lors des deux présidentielles d'automne dans ces deux pays du sud-est de l'Europe? En Bulgarie, c'est Roumen Radev qui est sorti victorieux, sous une pluie d'accusations d'être «russophile». La Moldavie a vu gagner le candidat du Parti des socialistes Igor Dodon, «largement soutenu par les Russes». Les adeptes de la philosophie atlantiste perdent sur plusieurs fronts? Non, c'est la Main du Kremlin en action.

Le Département d'État américain s'en est d'ailleurs pris à Moscou pour avoir planifié un coup d'État au Monténégro dans le but d'empêcher le pays d'adhérer à l'Otan. Compte tenu du fait que le pays a tout de même adhéré à l'Alliance atlantique le 5 juin 2017, devenant ainsi son 29e membre, doit-on conclure que les plans hégémoniques, selon certains, de la Russie ont échoué?

Or, les craintes ne se sont pas arrêtées là. Le sénateur moldave Adrian Candu a dit sentir déjà l'ingérence de la Russie dans les élections législatives en 2018. Comme la tradition le veut, toujours aucune preuve n'a été fournie.

Les USA, pionniers dans la détection de traces imaginaires du Kremlin

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Les premières accusations d'ingérence à l'encontre de la Russie ont été présentées par les États-Unis dans le cadre de la présidentielle de 2016 qui s'est soldée par le triomphe du candidat républicain Donald Trump. Selon M.Trump lui-même, l'enquête sur l'«implication» de Moscou dans l'élection est une «honte américaine» et une «chasse aux sorcières». Depuis lors, la presse américaine a pris pour habitude de publier régulièrement des informations, provenant de sources anonymes, concernant des contacts de membres de l'équipe Trump avec des officiels et des hommes affaires russes.

L'angoisse mexicaine et suédoise

Ayant beaucoup entendu parler des capacités de la Main du Kremlin omnipuissante, la Suède semble préoccupée par sa possible influence sur les législatives en septembre 2018. Le Mexique parait de son côté être trop insouciant face à la «menace» imminente à l'approche des élections fédérales prévues le 1 juillet 2018 à tel point que Rex Tillerson, secrétaire d'Etat limogé tout récemment par le Président Trump, s'est senti obligé de le mettre en garde à ce sujet.

«Mon conseil sera de faire attention à ce qui se passe», a-t-il mis en garde, appuyant ses dires par le fait qu'on «a entendu parler des homologues européens» des capacités de la Russie.

«Il nous a fallu beaucoup de peine…»

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Face aux accusations innombrables, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a ironisé comme quoi la Russie a dû beaucoup travailler pour parvenir à ce résultat.

«Vous n'avez pas tout recensé ce sur quoi nous avons mis la main», a-t-il blagué intervenant à la télévision russe fin 2017. «Il nous a fallu beaucoup de peine [pour influencer les élections dans d'autres pays]. Par conséquent, nous n'avons pas réussi à traiter les affaires tout aussi importantes», a déploré M.Lavrov.

Qu'en est-il des plans pour le futur proche?

«Pour le moment, nous ne parvenons pas à renverser l'empereur japonais. Nous avons fait de notre mieux pour accélérer le processus, mais il nous faut encore deux ans. Mais on y croit encore!», a répondu, sarcastique, le ministre.

La présidentielle russe, en plein repaire des «tentacules» du Kremlin, s'annonce alors comme un spectacle presqu'impensable… Tenons bons et formulons de nouvelles accusations!

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