«Nous avons essayé d’envoyer 46 camions dans la Ghouta, mais les combattants continuent à ouvrir le feu», a-t-il déclaré, cité par la chaîne de télévision Al-Mayadeen.
Et d’ajouter que Damas était favorable à l’envoi d’aide humanitaire dans le camp de réfugiés d’al-Rukban, situé à la frontière syro-jordanienne.
«Mais l’Onu doit fournir les garanties qu’elle [l’aide, ndlr] sera livrée à ceux à qui elle est destinée», a-t-il ajouté.
La Ghouta orientale reste l’un des derniers fiefs des terroristes en Syrie. Ce territoire est contrôlé par Jaysh al-Islam, le Front al-Nosra et Ahrar al-Cham (organisations terroristes interdites en Russie) qui pilonnent régulièrement la capitale syrienne et ses alentours et ce malgré le fait que la Ghouta orientale est une zone de désescalade.
Des pauses humanitaires de cinq heures sont organisées en Ghouta orientale depuis le 27 février sur l'ordre de Vladimir Poutine. Les autorités syriennes et le Centre pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie ont établi un couloir humanitaire au niveau du secteur d'al-Wafidine. Toutefois, les extrémistes le pilonnent régulièrement empêchant ainsi les civils de l’emprunter pour quitter la zone des combats.