Ce n'est pas la première fois que les pays occidentaux et les États-Unis en premier lieu soutiennent les groupes terroristes armés, a rappelé à Sputnik l'expert militaire syrien Hetham Hassun.
«Nous avons déjà observé de telles campagnes de soutien diplomatique et informationnel de groupes terroristes avant la libération d'Alep et de Homs. À présent, c'est exactement la même chose qui se produit dans la Ghouta», a déclaré l'interlocuteur de l'agence.
Et d'ajouter que les pays occidentaux entraînaient des combattants terroristes et les approvisionnaient en armes et en tout ce qui leur est nécessaire, tout en les soutenant sur le plan informationnel.
«Les Américains s'appliqueront à faire de la Ghouta une tête de pont fortifié pour poursuivre leurs pressions contre Damas. Et si besoin, des renforts y seront transférés de la ville d'al-Tanf, occupée par les Américains», a poursuivi le général.
Il est toutefois persuadé que les États-Unis ne pourront s'ingérer directement dans l'opération de la Ghouta, l'espace aérien de cette zone étant protégé par les systèmes russes. L'armée syrienne poursuivra son offensive et finira par en déloger les terroristes.
L'expert rappelle que la presse occidentale est inondée par des photos de la Ghouta, mais passe totalement sous silence la situation dans les villes de Foua et de Kefraya, qui sont toujours assiégées par des terroristes et où les civils souffrent et meurent depuis des années.
Selon le général, les États-Unis ont contribué au siège du camp de réfugiés syrien d'al-Rukban situé à proximité d'al-Tanf et dans lequel la situation humanitaire est bel et bien catastrophique. Les convois humanitaires n'y ont toujours pas d'accès.
«Jusqu'ici, dans la ville de Raqqa, les corps gisent sous les décombres. Les Américains veulent se servir de la situation dans la Ghouta pour faire chanter la Syrie et la Russie et ce pour atteindre leurs propres objectifs politiques et militaires. Mais ils ne peuvent pas se servir de Foua et de Kefraya pour la même chose […] car il faudrait alors condamner les pays soutenant les terroristes assiégeant ces villes. Et comment les États-Unis pourraient-ils condamner la Turquie, les pays européens, les monarchies du Golfe ou eux-mêmes?», a résumé Hassun.