Ce cyber-prédateur a une conscience primitive de lui-même, a déclaré le professeur Professor Rhanor Gillette qui dirige ces recherches. Par exemple, cet organisme artificiel peut prendre des décisions qui résultent de l'analyse de son expérience.
Quand elles rencontrent quelque chose, les limaces de mer choisissent la réponse à trois questions possibles «Manger? S'accoupler? Fuir?», a ajouté M.Gillette.
Pour prendre la bonne décision et éviter les menaces potentielles, elles doivent être capables de ressentir la faim, de réagir aux odeurs et de se souvenir des situations dangereuses dans lesquelles elles se sont précédemment trouvées.
«Leur [des limaces de mer, ndlr] réaction principale est l'évitement. Quand elle n'a pas faim, une limace ne réagit pas au stimulus, même le plus appétissant», a-t-il expliqué.
La cyber-limace est capable de prendre les mêmes décisions, a souligné le scientifique.
D'abord, les chercheurs ont testé un modèle de l'intelligence artificielle primitive. Sa version actuelle utilise des algorithmes plus compliqués pour la détermination des objectifs et les prises de décision.
«Je pense que le cerveau de la limace de mer est un bon modèle de cette structure ancienne toujours présente dans nos cerveaux qui permet à ses fonctions supérieures de s'exprimer. Maintenant, nous avons un modèle qui est peut-être près similaire au cerveau primitif de nos ancêtres», a supposé M.Gillette.