Dmitri Peskov a rappelé les propos du Président russe d'après lesquels en 2004 et 2005 Moscou mettait en garde les États-Unis contre le déploiement du bouclier antimissile et avertissait que la Russie se verrait obligée d'agir pour rétablir la parité.
«Ce dont le Président a parlé hier, c'est du maintien garanti de la parité stratégique, ce qui est nécessaire dans l'intérêt de la paix mondiale et de la stabilité. La Russie n'a l'intention de s'engager dans aucune course aux armements. Vladimir Poutine a déclaré, comme vous avez pu le savez, que la Russie ne répondrait pas de façon symétrique aux projets des États-Unis et au travail mené dans le domaine du déploiement du bouclier antimissile. Il avait commencé à en parler dès 2003-2005», a précisé Dmitri Peskov.
«Il s'agit d'une réponse asymétrique, du développement de systèmes de combat capables de neutraliser tout système de défense antimissile, de systèmes qui seront incommensurablement moins chers en termes de développement et de fabrication en série», a conclu le porte-parole du Président.