Quand le «logeur de Daech» devient la star du Web, les internautes grincent des dents

Relaxé par le tribunal correctionnel de Paris en février, le «logeur de Daech», Jawad Bendaoud, est devenu une véritable vedette sur les réseaux sociaux. Ayant créé un profil sur Snapchat, il a revendiqué avoir plus de 850.000 abonnés, un fait qui n’est pas passé inaperçu auprès des internautes.
Sputnik

Jawad Bendaoud, le logeur des djihadistes du 13 novembre, relaxé
Sorti de prison après avoir passé vingt-sept mois à l'isolement pour avoir hébergé deux des terroristes du 13 novembre 2015, Jawad Bendaoud profite à nouveau de la vie et souhaite la partager avec le monde entier. Aussitôt dit, aussitôt fait! Cherchant à gagner en popularité sur les réseaux sociaux, «le logeur de Daech» a créé son profil sur Snapchat qui, selon l'intéressé, aurait déjà plus de 850.000 abonnés, comme l'a rapporté 20 Minutes, jeudi 1er mars.

Cette information a fait le buzz sur le Web, faisant exploser la twittosphère en la partageant en deux camps.

​Ses publications sur Snapchat en amusent certains.

​Les autres ne mâchent pas leurs mots pour exprimer leur colère.

​Il y en a même ceux qui essaient d'ironiser voire de remercier M.Bendaoud pour son geste qui pourrait s'avérer, selon eux, utile.

​Et puis il y a eu ceux qui n'arrivaient pas à croire à cette nouvelle.

​Certains ont préféré rester philosophes.

​Nombreux ont été également ceux qui ont apporté leur soutien à la présidente du FN, Marine Le Pen, mise en examen pour avoir publié sur Twitter en décembre 2015 des «images violentes» montrant des exactions commises par Daech.

Marine Le Pen mise en examen pour des images de Daech sur Twitter, les twittos réagissent
​Le logeur des djihadistes, Jawad Bendaoud, délinquant multirécidiviste de 31 ans, était jugé pour «recel de malfaiteurs terroristes» et encourait six ans de prison, mais a été relaxé le 14 février par le tribunal correctionnel de Paris. En même temps, le tribunal a condamné ses coaccusés, Mohamed Soumah à cinq ans avec maintien en détention, et le cousin d'Abdelhamid Abaaoud, Youssef Aït-Boulahcen, à la peine de quatre ans de prison, dont un avec sursis.

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