«Sous le prétexte du problème nucléaire nord-coréen, des systèmes de défense antimissile américains sont déployés en Corée du Sud et maintenant au Japon. Avec le segment européen du système global de défense antimissile des États-Unis, ce que nous voyons sur des cartes, ce système, d'une façon étonnante, par hasard ou non, encercle la Fédération de la Russie […], et du coup il vise déjà la Chine. Dans l'intérêt de ne pas donner de prétextes pour le renforcement de ces tendances, il faut se mettre à la table des négociations», a déclaré le ministre dans une interview accordée à la chaîne russe Rossiya 1.
Les autorités russes ont exprimé à plusieurs reprises leurs inquiétudes concernant les plans des États-Unis visant à déployer des éléments de défense antimissile en Europe de l'Est. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, avait auparavant déclaré que ces plans n'étaient aucunement proportionnés aux menaces que les Américains avaient d'abord évoqués comme des raisons du déploiement des éléments de la défense antimissile en Europe.