«Il n'y a pas d'armée américaine à Afrine. Peut-être, il n'y a que des employés de leurs services spéciaux de temps en temps. Nous n'avons donc pas besoin de discuter du sujet d'Afrine avec les États-Unis», a déclaré M.Cavusoglu.
Il a de nouveau exhorté Washington à abandonner la politique d'armement des forces d'autodéfense kurdes (YPG).
«Si nous sommes des alliés, alors les États-Unis devraient prendre cette mesure, si les États-Unis ne le font pas, s'ils n'éliminent pas cette menace, alors nous devrons nous-mêmes détruire cette menace», a déclaré le ministre.
La Turquie ne peut pas faire confiance aux États-Unis, puisque Washington n'a pas tenu ses promesses envers la Syrie, a-t-il souligné, avant d'ajouter: «Ils doivent retirer les YPG de Manbij, et ils doivent couper leurs liens avec les YPG.»
Les divergences de la Turquie avec les États-Unis
Ankara estime que les forces d'autodéfense des Kurdes syriens sont liées au Parti des travailleurs du Kurdistan, qui est reconnu comme un groupe terroriste en Turquie et aux États-Unis.
En outre, M.Erdogan a accusé Washington de fournir des armes aux Kurdes. Fin janvier, Donald Trump a assuré que Washington avait arrêté ces approvisionnements.
Damas a fermement condamné les actions d'Ankara, rappelant qu'Afrine était une partie indissociable de la Syrie. Moscou a pour sa part appelé tous les belligérants à la retenue et a exhorté à respecter l'intégrité territoriale de la Syrie.