Y aurait-t-il «deux droites» au sein des Républicains français?

Doit-on se préparer à une scission des Républicains? La rivale de Laurent Wauquiez lors de l’élection de 2017 pour la présidence du parti, Valérie Pécresse, a évoqué l’existence de «deux droites» au sein de LR. D’ailleurs, cette déclaration a été huée.
Sputnik

Le parti Les Républicains comprendrait «deux droites» différentes en son sein qui devraient se parler pour gagner les élections, a affirmé vendredi Valérie Pécresse, présidente du conseil régional d’Île-de-France et ancienne ministre du Budget et de l’Enseignement supérieur, lors du congrès national des Républicains à Paris.

​«Il y a une droite un peu plus conservatrice et une droite un peu plus progressiste, une droite un peu plus protectionniste et une droite plus ouverte, une droite qui face à l'élection présidentielle a appelé à voter pour Macron [lors du second tour de la présidentielle de 2017 face à Marine Le Pen, ndlr] et une autre qui ne l'a pas fait. Nous ne regagnerons que si elles savent s'écouter, se parler», a indiqué Mme Pécresse sous les huées.

Obligée de s’arrêter en raison des sifflets, la présidente de région a ensuite ajouté qu’elle croyait que les deux droites étaient «réconciliables».

Laurent Wauquiez, président d’un LR de droite… et sans le centre?
Cette déclaration a même poussé le président des Républicains, Laurent Wauquiez, à prendre la parole alors que son intervention n’était prévue qu’en clôture du congrès.

«Il n'y a qu'une seule droite», a-t-il répliqué, assurant qu'il ne permettrait à «aucune chapelle ni aucune écurie» de détruire la famille politique LR.

​D’après de nombreux commentateurs, lors du discours de clôture du président des Républicains, Valérie Pécresse a souhaité quitter la salle.

​Pendant la campagne pour la présidence des Républicains en décembre 2017, Mme Pécresse avait averti qu’elle pourrait quitter le parti en cas de victoire de Laurent Wauquiez. Ce dernier a ensuite été reconduit à son poste dès le premier tour du scrutin.

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