Le parti Les Républicains comprendrait «deux droites» différentes en son sein qui devraient se parler pour gagner les élections, a affirmé vendredi Valérie Pécresse, présidente du conseil régional d’Île-de-France et ancienne ministre du Budget et de l’Enseignement supérieur, lors du congrès national des Républicains à Paris.
«Il y a une droite un peu plus conservatrice et une droite un peu plus progressiste, une droite un peu plus protectionniste et une droite plus ouverte, une droite qui face à l'élection présidentielle a appelé à voter pour Macron [lors du second tour de la présidentielle de 2017 face à Marine Le Pen, ndlr] et une autre qui ne l'a pas fait. Nous ne regagnerons que si elles savent s'écouter, se parler», a indiqué Mme Pécresse sous les huées.
Obligée de s’arrêter en raison des sifflets, la présidente de région a ensuite ajouté qu’elle croyait que les deux droites étaient «réconciliables».
«Il n'y a qu'une seule droite», a-t-il répliqué, assurant qu'il ne permettrait à «aucune chapelle ni aucune écurie» de détruire la famille politique LR.
D’après de nombreux commentateurs, lors du discours de clôture du président des Républicains, Valérie Pécresse a souhaité quitter la salle.
Pendant la campagne pour la présidence des Républicains en décembre 2017, Mme Pécresse avait averti qu’elle pourrait quitter le parti en cas de victoire de Laurent Wauquiez. Ce dernier a ensuite été reconduit à son poste dès le premier tour du scrutin.