«Compte tenu du discours du secrétaire d’État et des informations émanant de sources militaires américaines sur la formation de soi-disant détachements de protection de la frontière au nord de la Syrie, [territoire, ndlr] peuplé principalement par des Kurdes, la nouvelle stratégie à l'encontre de cet État ne semble être rien d'autre qu'un revirement se dirigeant vers une fragmentation de ce pays», a-t-elle déclaré lors d'un point presse à Moscou.
Intervenant plus tôt à l’université de Stanford, le secrétaire d’État américain Rex Tillerson avait fait une série de déclarations sur la Syrie. Il a souligné que les États-Unis, l’Union européenne et les partenaires régionaux ne participeront pas à la reconstruction des régions contrôlée par les autorités syriennes, et a appelé les autres pays à exercer des pressions sur Bachar el-Assad.