Voilà ce qui se serait passé si l'alerte au missile à Hawaï avait été réelle

Des spécialistes en évaluation des possibles conséquences de frappes de missiles ont démontré en chiffres à quoi un tir de missile contre Hawaï aurait pu déboucher, si l'alerte diffusée la semaine dernière n'avait pas été due à une erreur.
Sputnik

Le portail Nukemap, calculant les conséquences des essais nucléaires, a évalué un possible impact d'un missile, les dimensions de l'éventuelle zone sinistrée et le nombre probable de morts, comme si les habitants d'Hawaï avaient reçu la semaine dernière une alerte bien réelle.

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Concrètement, si un missile balistique avait été lancé depuis les côtes nord-coréennes en direction d'Hawaii, il aurait été plus probable qu'il vise la capitale et la ville la plus peuplée de l'État, Honolulu. Si l'explosion avait été de 200 kilotonnes équivalent TNT, approximativement 150.000 personnes auraient perdu la vie, selon les experts de Nukemap. En cela, quelque 173.000 personnes auraient été blessées.

Le rayonnement ionisant se serait propagé dans un rayon d'environ 2,02 kilomètres et aurait fait davantage de victimes. Les habitants auraient pu être brûlés au 3e degré même à six km de l'épicentre.

Les habitants de l'État américain de Hawaï, dans le Pacifique, ont reçu samedi dernier, vers 08h00, heure locale (19h00, heure de Paris), des messages sur leurs smartphones leur annonçant qu'un missile balistique allait frapper les îles. «Menace de missile balistique sur Hawaï. Mettez-vous immédiatement à l'abri. Ce n'est pas un exercice», était-il indiqué dans le message diffusé par le système Amber Alert, qui dépend du ministère américain de la Justice.

Le contenu de ce message a rapidement été démenti par les autorités et, notamment, par une membre du Congrès des États-Unis.

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