Scandale des «trous à rats»: un artiste US redécore la façade de l’hôtel de Trump

Alors que la grogne autour des propos fâcheux du Président Trump qualifiant certains pays de «trous à rats» ne s’apaise toujours pas, l’artiste Robin Bell qui utilise des vidéoprojecteurs pour faire passer ses messages projette ce mot sur la façade du Trump International Hotel à Washington.
Sputnik

Les «trous à rats» de Trump mettent le monde en colère
Pour exprimer sa colère provoquée par des propos injurieux de Donald Trump visant certains pays comme Haïti, le Salvador ou des pays d'Afrique comme étant des «trous à rats» dont les habitants ne sont pas souhaitables pour l'immigration américaine, l'artiste Robin Bell a trouvé un moyen original de faire passer son message.

Ainsi, samedi 13 janvier au soir, certains passants ont pu constater que le bâtiment de Trump International Hotel était recouvert d'Emojis «caca» et d'inscriptions «Shithole». Ces messages ont été passés à l'aide d'un vidéoprojecteur donc ces «graffitis» n'ont causé aucun dégât matériel à ce symbole de l'empire immobilier du dirigeant américain.

​Par ailleurs, l'artiste ne s'est pas contenté de ce message imagé, en souhaitant passer un message plus long.

«Ce n'est pas normal», «rester vigilant» ou encore «#resister», «le Président nous détourne de la politique qui nous fait du mal» pouvait-on également lire.

​Ce geste a été vivement soutenu par des internautes.

Qualifiés de «trous à rats», ces pays africains réclament des excuses à Donald Trump
​Lors d'une rencontre à la Maison-Blanche avec des représentants démocrates et républicains pour tenter de trouver un terrain d'entente pour protéger les ressortissants d'Haïti, du Salvador et de certains pays d'Afrique, Donald Trump a remis en question l'aide que les États-Unis devraient apporter à ces «trous à rats».

Dans le même temps, le dirigeant américain a annoncé que les États-Unis devraient plutôt accueillir des migrants venus de tels pays comme, par exemple, la Norvège. De son côté, la Maison Blanche n'a pas démenti l'emploi de l'insulte par le Président Trump.

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