Paris et Tokyo déterminées à élaborer des sonars pour détecter les mines marines

Paris et Tokyo discuteraient de l’élaboration conjointe de moyens de détection de mines marines, explosifs dont pourrait faire usage la Corée du Nord en cas de conflit dans la région, selon le journal japonais Yomiuri Shimbun.
Sputnik

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La France et le Japon entendent discuter de la mise au point de nouveaux sonars pour détecter les mines sous-marines, des négociations interministérielles auraient lieu le 26 janvier à Tokyo, annonce le journal japonais Yomiuri Shimbun.

Tokyo redoute qu'en cas d'aggravation de la situation sur la péninsule coréenne Pyongyang ne dispose des mines en mer du Japon. La présence de ces explosifs entraverait considérablement le déplacement des porte-avions américains et d'autres navires. Si ce scénario se réalisait, Washington demanderait de l'aide aux Forces japonaises d'autodéfense pour le déminage. Le Japon a donc besoin de développer les technologies qui lui permettront de le faire.

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Des ingénieurs japonais ont conçu des sonars à haute résolution capables de détecter des mines déposées sur les fonds marins. La France possède quant à elle des compétences dans la visualisation des données collectées, ce qui manque précisément au Japon. En mettant en commun leurs technologies, Paris et Tokyo pourraient en élaborer de plus performantes pour détecter les champs de mines marines.

Quoi qu'il en soit, la décision finale d'une coopération franco-japonaise dans ce domaine ne serait prise qu'après la réalisation d'études préliminaires qui dureraient deux ans. Les bases juridiques à la conclusion de cet accord sont déjà en place. En 2014, les autorités japonaises avaient adopté les règles régissant l'exportation de technologies et matériels militaires. Elles avaient ainsi autorisé le Japon à coopérer avec d'autres pays dans le domaine de la conception d'armement. Le pays du soleil levant est actuellement engagé dans la réalisation de projets avec les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l'Australie.

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