Tokyo redoute qu'en cas d'aggravation de la situation sur la péninsule coréenne Pyongyang ne dispose des mines en mer du Japon. La présence de ces explosifs entraverait considérablement le déplacement des porte-avions américains et d'autres navires. Si ce scénario se réalisait, Washington demanderait de l'aide aux Forces japonaises d'autodéfense pour le déminage. Le Japon a donc besoin de développer les technologies qui lui permettront de le faire.
Quoi qu'il en soit, la décision finale d'une coopération franco-japonaise dans ce domaine ne serait prise qu'après la réalisation d'études préliminaires qui dureraient deux ans. Les bases juridiques à la conclusion de cet accord sont déjà en place. En 2014, les autorités japonaises avaient adopté les règles régissant l'exportation de technologies et matériels militaires. Elles avaient ainsi autorisé le Japon à coopérer avec d'autres pays dans le domaine de la conception d'armement. Le pays du soleil levant est actuellement engagé dans la réalisation de projets avec les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l'Australie.