«Aujourd'hui, des chercheurs peuvent affirmer avec certitude que le stress social permanent est un facteur psychopathogène très puissant. Il provoque des changements dans le fonctionnement des systèmes neurochimiques du cerveau jusqu'aux modifications de l'expression d'un gène. Ceci a pour résultat, un disfonctionnement psychique et émotionnel de longue durée qui se produit, en suscitant toute une gamme de changements dans l'organisme», expliquent-ils dans un communiqué, diffusé par le service de presse de l'Institut.
Ainsi, des souris qui ont été artificiellement placées dans une situation du stress social permanent connaissent un développement de leur état d'angoisse et de dépression, provoquant, à son tour, des changements dans le fonctionnement du système immunitaire voire le développement des tumeurs.
«On peut dire que nous avons élaboré une approche expérimentale pour modeler le déficit immunitaire psychogène, provoqué par le stress émotionnel social. Dans l'avenir, ce modèle pourrait être utilisé pour élaborer des méthodes de sa correction pharmacologique», relate la spécialiste de l'Institut, Natalia Koudryavtseva.
D'après elle, la consommation des thymoleptiques dans ce cas-là serait plus efficace que des vitamines et des médicaments immunostimulants.