Le chef d'État russe a avoué que les moments de stress font partie de son quotidien. A la question d'un des élèves du centre d'éducation Sirius à Sotchi de savoir comment il réagit aux manifestations d'agressivité à son encontre, Vladimir Poutine a volontiers fait part de son expérience:
«Certes, moi aussi je vis régulièrement des situations plus ou moins stressantes, beaucoup de choses ne me plaisent pas. Mais j'ai appris tout de même à me contrôler, je ne sais pas comment on le perçoit de l'extérieur, mais je crois y parvenir. En plus, à mon avis, c'est un grand avantage dans la communication avec les gens, surtout avec ceux incapables de masquer leurs émotions.»
Selon M. Poutine, «plus l'homme est intelligent, plus il est bien élevé, moins il est agressif, en tout cas il a plus de capacités à réprimer l'agression». L'agression n'est qu'une faiblesse:
«Si parfois quelque crise m'arrive, ce qui survient très rarement, je me fâche contre moi-même, à vrai dire, car je pense que la manifestation de l'agression dans le monde contemporain, dans la société contemporaine, dans les relations entre les personnes sont des signes de faiblesse et ça ne me plaît pas», a mis en valeur le dirigeant russe.
Le Président lui-même préside le conseil de l'administration du centre.