«Si c'est la manière dont les États-Unis conçoivent la justice, alors le monde est condamné", a déclaré M. Erdogan lors d'une conférence de presse, s'exprimant pour la première fois sur le dossier.
«Que les États-Unis nous excusent, mais les lois dans nos relations bilatérales et les accords bilatéraux entre nous perdent de leur validité. Je suis désolé de le dire, mais ce sera comme cela à partir de maintenant», a-t-il dit, sans préciser à quels accords il faisait allusion.
La condamnation de Mehmet Hakan Atilla a été fondée en partie sur le témoignage d'un riche courtier en or turco-iranien, Reza Zarrab, qui a accepté de collaborer avec les procureurs américains.
Pour les autorités turques, la justice américaine s'est appuyée sur des documents fabriqués par les partisans du théologien Fethullah Gülen, auquel elles imputent le coup d'État manqué de juillet 2016.