«Allons boycotter les boycotteurs et dire à Lorde et à ses suiveurs-fanatiques qu'au XXIe siècle il n'y a pas de place pour la haine à l'encontre des juifs», indique l'annonce parue dans le Washington Post et payée aux moyens de fonds collectés sur la plateforme GoFundMe par le Réseau des valeurs mondiales de Shmuley Boteach.
Réalisée en noir et blanc et occupant une page entière du quotidien, l'annonce comprend une photo de la chanteuse Lorde avec en arrière-plan d'un côté des déplacés qui portent des enfants dans leurs bras dans une ville détruite et de l'autre côté, une construction arborant deux drapeaux israéliens.
Et de pointer que l'artiste n'avait pas annulé ses concerts en Russie, pays qui, rappelle-t-il, soutient les autorités syriennes.
Plus tôt, deux fans de Lorde, une Israélienne et une autre Palestinienne, avaient adressé une lettre ouverte à la chanteuse, la priant d'annuler son concert en Israël. Selon elles, les autorités israéliennes pourraient qualifier la prestation de Lorde à Tel Aviv de soutien accordé à leur politique envers la Palestine et à leur position sur la question du statut de Jérusalem, même si Lorde elle-même ne s'exprime pas là-dessus.
Plusieurs musiciens, à leur tour, ont rédigé leur propre lettre, dans laquelle ils affirment avoir été déçus par l'annulation du concert de Lorde en Israël. D'après eux, les artistes doivent être libres de toute position politique d'autrui, alors qu'un tel boycott ne contribue pas au dialogue entre les deux parties.