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"Le monde multipolaire avance"
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Dans cet épisode de Sans Détour, Karine Bechet revient sur l’actualité internationale avec Alexandre Kouzik, rédacteur en chef de la radio Sputnik Afrique. Au... 29.12.2025, Sputnik Afrique
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"Le monde multipolaire avance"
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Dans cet épisode de Sans Détour, Karine Bechet revient sur l’actualité internationale avec Alexandre Kouzik, rédacteur en chef de la radio Sputnik Afrique. Au menu, la nouvelle stratégie américaine de sécurité, la sortie des États-Unis de l’Otan, l’UE et les négociations de paix, l’élection de Zelensky et la spoliation des actifs russes.
Pour Karine Bechet, si la nouvelle Stratégie de sécurité américaine prévoit une remise en cause idéologique des excès précédents, qui ont affaibli les globalistes, il faut pour autant être prudent:Le monde multipolaire étant en marche, les États-Unis semblent vouloir contrôler, selon Karine Bechet, ce qu’ils ne peuvent empêcher, pour ne pas perdre le pouvoir:Et cela de deux manières.Si la sortie des États-Unis de l’Otan est peu probable selon Karine Bechet, le projet de loi déposé lance un signal politique fort, surtout avec la guerre sur le front ukrainien:Cette menace de sortie de l’Otan n’aurait pas d’impact direct sur le conflit en Ukraine, selon Karine Bechet, notamment en raison des accords bilatéraux de sécurité, conclus par les pays européens avec l’Ukraine:Le processus de paix, selon Karine Bechet, est un long processus, qui est confronté à des problèmes fondamentaux:La dimension idéologique est aussi en cause:La mise en scène d’une élection de Zelensky ne règlerait pas la question, pour Karine Bechet, car rien ne garantit un vote libre et un véritable choix:Selon Karine Bechet, il n’y a aucun fondement légal à la spoliation des actifs russes et à leur utilisation par l’UE:► Retrouvez tous les épisodes du podcast Sans Détour.► Vous pouvez écouter ce podcast aussi sur les plateformes suivantes: Apple Podcasts – Deezer – Spotify – Afripods – Castbox – Pocket Casts – Podcast Addict
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"Le monde multipolaire avance"
Dans cet épisode de Sans Détour, Karine Bechet revient sur l’actualité internationale avec Alexandre Kouzik, rédacteur en chef de la radio Sputnik Afrique. Au menu, la nouvelle stratégie américaine de sécurité, la sortie des États-Unis de l’Otan, l’UE et les négociations de paix, l’élection de Zelensky et la spoliation des actifs russes.
Pour Karine Bechet, si la nouvelle Stratégie de sécurité américaine prévoit une remise en cause idéologique des excès précédents, qui ont affaibli les globalistes, il faut pour autant être prudent:
"S'il s’agit effectivement d'un retour à l'intérêt national, la question qui se pose quand même, c'est dans quelle mesure les États-Unis vont réellement à terme reconnaître le droit aux autres pays d'avoir aussi leurs intérêts nationaux et de les défendre, dans la mesure où ces intérêts nationaux peuvent évidemment diverger de ceux des États-Unis. Là, quand-même, on peut avoir certains doutes, parce que dans cette même Stratégie reste l'idée d'un leadership américain".
Le monde multipolaire étant en marche, les États-Unis semblent vouloir contrôler, selon Karine Bechet, ce qu’ils ne peuvent empêcher, pour ne pas perdre le pouvoir:
"Quand ils ne peuvent pas empêcher quelque chose, ils veulent le contrôler, se le réapproprier et ainsi le gérer tout en le vidant de son sens initial et en le remplissant d'un sens qui leur est intéressant".
Et cela de deux manières.
"Le premier phénomène, c'est cette volonté de mettre en place des structures qui seraient alternatives aux structures émergentes dans le cadre du monde multipolaire et qui ont émergé indépendamment des États-Unis. (...) Le deuxième élément, c'est le remplacement des élites. Les élites qui sont actuellement dans les pays européens sont absolument inutiles et inefficaces. On voit, en revanche, comme par exemple en Hongrie avec Orban, des élites plus conservatrices, mais pro-américaines, en tout cas pas anti-américaines, qui sont beaucoup plus populaires".
Si la sortie des États-Unis de l’Otan est peu probable selon Karine Bechet, le projet de loi déposé lance un signal politique fort, surtout avec la guerre sur le front ukrainien:
"Il me semble que la menace qui est proférée ici par l'administration Trump soit plus politique. Elle est adressée d'ailleurs aux autres pays de l'Otan. Pour leur faire comprendre que si jamais les États-Unis sortent, ils vont se sentir quelque peu orphelins. Et finalement, il faut sérieusement, un, augmenter les budgets militaires. Et, deuxièmement, il va falloir acheter plus d'armes aux États-Unis".
Cette menace de sortie de l’Otan n’aurait pas d’impact direct sur le conflit en Ukraine, selon Karine Bechet, notamment en raison des accords bilatéraux de sécurité, conclus par les pays européens avec l’Ukraine:
"Cela entre totalement dans leur logique stratégique, c'est-à-dire qu'ils ont tendance à être le maître du jeu et pas le pion. Donc, de cette manière, ils se mettent en arrière et laissent en avant les pays européens, qui se retrouvent sur le devant de la scène".
Le processus de paix, selon Karine Bechet, est un long processus, qui est confronté à des problèmes fondamentaux:
"800 000 soldats pour l'armée ukrainienne. C'est absolument inacceptable et surtout à quoi ça sert, si c'est un processus de paix ? Cela ferait de l'Ukraine la plus puissante armée d'Europe. Nous sommes assez loin de la démilitarisation".
La dimension idéologique est aussi en cause:
"Il en est de même avec la question de la dénazification, remise en cause puisque quand on regarde le vote à L'ONU, ni les États-Unis, ni la Grande-Bretagne, ni le Canada, ni l'Ukraine évidemment, ni tous les pays européens ne l’ont soutenue. Ils ont même voté contre la résolution, qui condamne la glorification du nazisme".
La mise en scène d’une élection de Zelensky ne règlerait pas la question, pour Karine Bechet, car rien ne garantit un vote libre et un véritable choix:
"Le problème, c'est que Zelensky peut effectivement accepter ou pas qu'il y ait de nouvelles élections, il peut même proposer un référendum sur les territoires comme il commence à le dire. Ça ne réglera pas le problème. Une élection, ce n'est pas une organisation technique pour déplacer des gens, pour qu'ils mettent un bulletin dans un bureau de vote. C'est un mécanisme politique. Or, rappelons quand même que tous les partis d'opposition ont été interdits en Ukraine".
Selon Karine Bechet, il n’y a aucun fondement légal à la spoliation des actifs russes et à leur utilisation par l’UE:
"Il n'y a aucune légalité, c'est une négation du droit, c'est du nihilisme juridique pur. Tout d'abord parce que les institutions européennes, un, n'ont pas la capacité juridique de prendre la base juridique, qui permettrait de légaliser leur volonté politique et, deux, parce que pour parler de réparation de guerre, d'abord, il faut la finir cette guerre, puis c'est celui qui gagne qui détermine".
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