"Dire que 400 terroristes puissent encercler Bamako, c'est inimaginable", assure un législateur malien
"Dire que 400 terroristes puissent encercler Bamako, c'est inimaginable", assure un législateur malien
La ville de Bamako a plusieurs ceintures de sécurité, "même s'infiltrer est très difficile", affirme à Sputnik Afrique Fousseynou Ouattara, vice-président du Conseil national de transition (CNT) du Mali.
Actuellement, "il n'y a plus eu de cas d'attaque de citernes brûlées", développe-t-il. Depuis septembre, Bamako et les villes proches font face au manque de carburant provoqué par le blocus des JNIM, groupe affilié à Al-Qaïda*. Début novembre, le ministre malien des Affaires étrangères a qualifié cette pénurie de "situation artificiellement créée".
Selon le législateur, à cause d'un "tapage informatique, on a pu créer un certain chaos" dans la capitale malienne. En cause, dit-il, "les réseaux sociaux et surtout les médias poubelle, surtout ceux de la France". Une guerre informationnelle est menée contre le Mali, selon lui.
Fousseynou Ouattara pointe également du doigt "les multinationales qui bénéficiaient indûment de nos richesses", ce sont elles, et non seulement les acteurs étatiques, qui sont "en train d'armer ces groupes terroristes".
* Organisation terroriste interdite en Russie
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