L’Afrique n’a pas besoin d’aumônes, mais de reprendre son avenir en main, insiste un co-auteur de la Déclaration finale du Congrès panafricain
L’Afrique n’a pas besoin d’aumônes, mais de reprendre son avenir en main, insiste un co-auteur de la Déclaration finale du Congrès panafricain
"Nous n'exigeons pas de paiement pour des crimes afin de pouvoir nous industrialiser", déclare à Sputnik Afrique Kwesi Pratt, membre du comité d’organisation du Front progressiste panafricain. Il est co-auteur de la Déclaration d’Accra sur la justice réparatrice, adoptée à l'issue du Congrès panafricain.
Pour que l’Afrique devienne "autonome et protège sa souveraineté", elle doit s'industrialiser, en exploitant ses propres ressources à son propre avantage, souligne-t-il.
Kwesi Pratt met en lumière une réalité: pour chaque dollar d’aide reçu par l’Afrique, 24 dollars lui sont retirés. L’objectif est de stopper ces fuites et ces détournements de fonds, de mettre fin à l’exploitation par les multinationales et de briser la domination économique occidentale.
Points clés de la déclaration finale:
Annulation de la dette odieuse;
Création d'un fonds unique pour les réparations;
Mise en place d'une institution juridique chargée de mesurer le préjudice;
Ouverture de négociations formelles sur les réparations avec les anciennes puissances coloniales;
Réforme des systèmes de gouvernance internationale et des institutions financières.
Abonnez-vous @sputnik_afrique
