L’IA, un atout majeur dans la lutte antiterroriste au Burkina Faso, selon un expert local
09:14 19.11.2025 (Mis à jour: 10:25 19.11.2025)
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▶ L’IA, un atout majeur dans la lutte antiterroriste au Burkina Faso, selon un expert local
À l'occasion de la 20e Semaine du numérique, qui a ouvert ses portes à Ouagadougou, Amadou Maïga, formateur en intelligence artificielle, explique au micro de Sputnik Afrique que, correctement maîtrisée et adaptée au contexte national, l'IA pourrait "grandement contribuer" et devenir un outil décisif dans la lutte contre le terrorisme.
"L'IA est basée sur des calculs de probabilités qui s'inspirent des données de masse. Il va suffire au Burkina de faire sa banque de données, comme le Président du Faso l'a dit ce matin, et de trouver cette formule algorithmique propre au Burkina Faso, qui va éviter un certain nombre de biais qu'on peut remarquer par rapport aux outils d'IA qui sont importés. Le Burkina Faso pourrait concevoir ses propres outils", explique le spécialiste.
Il souligne que l'État burkinabè accompagne les développeurs et des jeunes qui veulent s'engager dans le domaine du développement d'applications. Pourtant il existe encore des gens, y compris parmi les hauts fonctionnaires ou entrepreneurs "qui n'arrivent pas à s'en sortir avec un téléphone portable", alors "n'en parlons pas d'un ordinateur". Il faut encourager chacun à se former "pour pouvoir avoir l'aisance d'utiliser les outils d'IA", conclut-il.
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À l'occasion de la 20e Semaine du numérique, qui a ouvert ses portes à Ouagadougou, Amadou Maïga, formateur en intelligence artificielle, explique au micro de Sputnik Afrique que, correctement maîtrisée et adaptée au contexte national, l'IA pourrait "grandement contribuer" et devenir un outil décisif dans la lutte contre le terrorisme.
"L'IA est basée sur des calculs de probabilités qui s'inspirent des données de masse. Il va suffire au Burkina de faire sa banque de données, comme le Président du Faso l'a dit ce matin, et de trouver cette formule algorithmique propre au Burkina Faso, qui va éviter un certain nombre de biais qu'on peut remarquer par rapport aux outils d'IA qui sont importés. Le Burkina Faso pourrait concevoir ses propres outils", explique le spécialiste.
Il souligne que l'État burkinabè accompagne les développeurs et des jeunes qui veulent s'engager dans le domaine du développement d'applications. Pourtant il existe encore des gens, y compris parmi les hauts fonctionnaires ou entrepreneurs "qui n'arrivent pas à s'en sortir avec un téléphone portable", alors "n'en parlons pas d'un ordinateur". Il faut encourager chacun à se former "pour pouvoir avoir l'aisance d'utiliser les outils d'IA", conclut-il.
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