Situation à Madagascar au lendemain de la prise de pouvoir par les militaires
Situation à Madagascar au lendemain de la prise de pouvoir par les militaires
🟠 Plusieurs réunions à huis clos se sont tenues au Capsat, l’unité militaire ayant pris le pouvoir, entre les membres du Comité créé la veille, des représentants de la Haute Cour constitutionnelle (HCC) et plusieurs députés de l’Assemblée nationale.
🟠Aucun communiqué officiel n’a été publié à l’issue de ces échanges, qui se sont poursuivis tard dans la nuit.
🟠Un document intitulé "Charte de transition de la République de Madagascar" circule toutefois depuis hier soir, bien que son authenticité n’ait pas encore été confirmée.
🟠Selon ce texte, le "Conseil de Défense nationale de Transition (CDNT)" constitue l’organe suprême de la Transition.
🟠Il doit être composé du "président du Conseil, chef de l’État par intérim", d’un "vice-président civil, garant du dialogue politique et institutionnel", des chefs d’état-major de l’armée de terre, de la marine et de l’armée de l’air, du commandant de la gendarmerie, ainsi que du directeur général de la police nationale.
🟠La Charte prévoit également la formation d’un gouvernement de "dix-huit ministres".
🟠Les militaires appellent à la fin des manifestations.
🟠Un service minimum a été instauré dans plusieurs bureaux administratifs afin d’assurer la continuité des services malgré certaines perturbations.
🟠La présidence malgache a dénoncé une "violation flagrante de la Constitution" et une "atteinte directe à la République".
🟠De leur côté, l’Onu et la SADC se sont dites "préoccupées" par ce changement de pouvoir jugé "anticonstitutionnel".
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