Avant d'être membre du Conseil de sécurité de l'Onu avec droit de veto, l'Afrique doit faire peser sa voix – un analyste
Avant d'être membre du Conseil de sécurité de l'Onu avec droit de veto, l'Afrique doit faire peser sa voix – un analyste
C'est le point de vue de Paul Ella, géostratège, président du mouvement African Revival.
"Vous croyez que si ces chefs d'État-là représentent l'Afrique au Conseil de sécurité avec droit de veto, ils vont faire valoir les droits de l'Afrique et de leur population? Non!", raisonne-t-il au micro de Sputnik Afrique.
Et de poursuivre: "Donnez même 10 places à l’Afrique comme membre du Conseil de sécurité avec droit de veto, cela ne pèsera pas tant que l'Afrique sera encore soumise aux injonctions de l'Occident".
"En Afrique, on est beaucoup trop faibles parce qu'on est beaucoup trop divisés", explique-t-il.
Pour renverser la situation, il faut "commercer par la base", préconise l'expert en géopolitique. Les nations africaines doivent se mettre ensemble, regagner leur souveraineté véritable et avoir des dirigeants qui servent les intérêts de leurs peuples.
Ceci dit, il ne faut pas oublier que les organisations internationales -dont l'Onu- "sont à l'origine conçues, pensées et organisées pour servir exclusivement les intérêts occidentaux", souligne M.Ella.
"Il est évident du point de vue de ces gens, que l'Afrique n'est qu'un faire-valoir", martèle-t-il.
Abonnez-vous @sputnik_afrique
